lundi 24 décembre 2007

Marrakech, la fontaine Mouassine

Où dormir à Marrakech ?

Cette fontaine publique est la plus grande des toutes les fontaines de MarrakechVers 1570 Sultan Saadien, Moulay Abdallah al Ghâlib fait édifié le complexe "Mouassine" qui comprend une mosquée, une bibliothèque, un hammam, une medersa et la fontaine Mouassine.
Dotée de trois belles arcades sculptées et d’un auvent magnifique, en cèdre frisé et surmonté de petites tuiles vertes. Ainsi que de deux linteaux de bois de cèdre de l’Atlas posés sur des consoles ornées de motifs de stuc.

jeudi 13 décembre 2007

Oukaimeden - Histoire de la station de ski


Dès la naissance du Ski au Maroc dans les années 1930, Oukaimeden a suscité l’intérêt des premiers montagnards, malgré les difficultés d'accès autrefois : la montée depuis Asni à dos de mulets durait 6 à 7 heures.
En 1936, le Club Alpin Français de Marrakech y construit un modeste refuge qui permit, néanmoins, une fréquentation plus régulière du site et l'organisation des premiers stages de ski.
En 1938, était implanté une caserne militaire. Et en 1941, un chalet plus spacieux est aménagé par le Club Alpin Français.
En février 1942, Les championnats de ski du Maroc sont organisés pour la première fois à l'Oukaimeden.
En 1948, la première piste carrossable reliant Marrakech à l'Oukaimeden via
Tahannaoute et Sidi Farès fut ouverte.
Vers 1953 deux hôtels et une trentaine de chalets privés sont construits à l'Oukaimeden, les voies de circulation ainsi que les adductions d'eau et d'électricité sont réalisées et les deux premiers remonte-pentes : celui du Chouka (long de 1100m avec une dénivelée de 380m) et celui du "moyen" (long de 297m avec une dénivellation de 78m) sont implantés dans la station qui s'est dotée également de deux tremplins de saut à ski.
En 1963, la station de l'Oukaimeden s'est vue doter d'un télésiège d'une longueur de 1960m avec une dénivellation de 620 m et un débit de 600 skieurs/h, d'un nouveau téléski et du raccordement au réseau national d'électricité qui a encouragé la reprise de la construction immobilière et la fréquentation touristique.
En 1965, la nouvelle route d'accès par la vallée d'Ourika est ouverte et a permis de rejoindre facilement la station de l'Oukaimeden qui a été dotée de deux autres téléskis supplémentaires en 1967 et reliée au réseau téléphonique automatique en 1970.
En 1992 enfin, le sommet d'Oukaimeden fut aménagé et le téléski de la combe sommitale avec une table d'orientation et un chalet- restaurant y ont été construits.
Le domaine skiable dans la station d'Oukaimeden couvre actuellement quelque 300 hectares concentrés sur le flanc nord du mont Oukaimeden, il se situe entre 2620 et 3270 m d'altitude.
Lors des années moyennement enneigées, ce domaine skiable est praticable de la mi-décembre à fin mars soit durant une période de cent jours environ. Compte tenu de son altitude maximale relativement modeste par rapport à sa latitude (31°), le domaine skiable de la station d'Oukaimeden ne permet pas de garantir un enneigement de qualité durant toute cette période.


jeudi 6 décembre 2007

Chefchaouen, héritage andalou

Malgré le fait que la ville de Chefchaouen soit, à côté d'autres villes historiques, d'importance plus modeste, elle a pu abriter, depuis sa fondation à l'époque Wattaside en 1471 un nombre considérable de familles andalouses réfugiées là après la chute de Grenade en 1492.
Ces immigrés ont amené avec eux leurs moeurs, leur mode de vie et de culture. La musique, comme l'architecture et d'autres arts, en font partie. Ils ont tendance ainsi à préférer écouter cette musique savante, fortement chargée de nostalgie, qui rappelle la première patrie et soulage de la séparation du paradis perdu.
Les touristes européens considèrent Chefchaouen comme l'une des merveilles du Maroc : son cachet pittoresque, ses maisons aux murailles passées à la chaux et aux portes peintes
en bleu, aux toits de tuiles andalouses, ses jardins à la végétation luxuriante et ses sources abondantes. Tout cela donne à cette mystérieuse et charmante ville, un aspect méridional des plus séduisant. Charles de Foucauld qui y passa une nuit en 1883, en a laissé une description enthousiaste : «elle n'est, dit-il, que vie, richesse et fraîcheur».

vendredi 16 novembre 2007

Meknès, le Borj Belkari

Le Borj Belkari fait partie de la muraille Ismaélinne construite par le sultan Moulay Ismail (1672-1727) qui longe l’avenue Zine El Aabidine et l’avenue Abdellah Chefchaoueni.
Le Borj Belkari est l’un des principaux monuments de la ville de Meknès et donc été choisis pour abriter le musée de la poterie pré-rifain.

lundi 22 octobre 2007

Chefchaouen, les septes portes

Chefchaouen, que Charles Foucaud a visité et dont il a parlé avec lyrisme, demeure un paradis caché derrière ses montagnes et ses multiples portes. Cette paisible petite ville se caractérise par ses 7 portes, qui constituaient de véritables obstacles contre l'invasion étrangère:
- Bab Al Ain: passage obligé entre le centre actuel de la ville et la médina.

- Bab Souk: c'est la plus grande et la plus haute porte de la ville.

- Bab Al Mahrouk (son nom rappelle qu'elle fut brûlée, jadis, par des tribus rebelles).

- Bab Al Onsar: c'est la porte qui mène à la source de Ras El Ma ("Onsar" = source).

- Bab Sabanines.

- Bab Al Hammar.

- Bab El Mellah: c'est une entrée pour le quartier des juifs qui habitèrent la ville.

vendredi 5 octobre 2007

Taroudant, présentation de la ville


Entourée par de magnifiques murailles crénelées de terre rouge et par les cimes enneigées du Haut Atlas, Taroudant est la ville de marché berbère typique, qui n’a guère changé depuis des siècles.
C’est son éloignement qui a permis à Taroudant de devenir le refuge des princes rebelles désireux de défier le pouvoir, tout en étant une proie convoitée par les tribus du Sud. Son âge d’or survint au 16ème siècle avec l’avènement de Saadiens, qui en firent pour un temps leur capitale : grande productrice de canne à sucre, de coton, de riz, d’indigo, elle attire alors les caravaniers. Au 20ème siècle, incorrigible, elle reste un foyer d’agitation contre le pouvoir central : de 1912 à 1913,
Taroudant fut le siège de la vaine résistance d’El Hiba, le « sultan bleu », qui s’était fait proclamer sultan à Tiznit après la signature du traité de Protectorat.
A voir :
Le Tour des Remparts : longs de 7 km, ils entourent la ville, avec d’immenses jardins et vergers situés hors des murs (oliviers géants, eucalyptus, palmiers, grenadiers) ; percée de cinq portes, dont la principale est la majestueuse Bab el Kasba cette muraille date du début du 18ème siècle
Les Souks : quoique moins célèbres et moins importants que ceux de Marrakech, ils comptent parmi les plus animés du Sud Marocain, avec une profusion de choses diverses : bijoux en argent, objets anciens, sculptures de petits objets de pierre (en calcaire assez tendre, gris et rose, typique de cette région appelé « pierre de Taroudant »), tapis, cuivres, fusils (dont les crosses sont parfois de véritables œuvres d’art), peaux de mouton, etc.
Le « Marché Berbère » : c’est le nom du marché quotidien, où l’on y trouve un grand choix d’épices, de légumes, de vêtements et de céramiques (plus animé le dimanche)

mercredi 26 septembre 2007

Chefchaouen, La grande mosquée El Masjid El Aadam

La grande mosquée « El Masjid El Aadam » a été construite par Mohammed Ibn Ali Ibi Rachid en contiguïté de la Kasbah...
C’est une mosquée à nefs longitudinales relevées par des arcs plein cintre, la salle de prière dispose de quatre portes : la porte principale Bab El Hamraa, Bab El Janayaz, Bab El Wodoua, Bab El Madrassa. Son minaret octogonal représente le style très caractéristique des minarets du nord du Maroc notamment de Tanger et de Tétouan…

jeudi 6 septembre 2007

Tétouan, Le Musée Ethnographique

Créé en 1928, le Musée Ethnographique de Tétouan occupe une forteresse historique construite sur ordre du sultan alaouite Moulay Abderrahmane vers 1830...
Tétouan et sa région comptaient parmi les centres de production artisanale les plus importants à l'échelle régionale et nationale, Le Musée ethnographique de Tétouan, présente à travers ses expositions les différents aspects de l’artisanat Tétouanais des siècles passés…
Le travail du zellige : marqueterie en terre cuite émaillée : Il constitue l'un des métiers artistiques les plus caractéristiques de la ville de Tétouan, il se caractérise par sa technique de façonnage, ses couleurs et ses
aspects de surface qui lui donnent une singularité et une authenticité particulières.
La poterie rifaine : poterie modelée à la main selon une tradition fort ancienne; c'est une production essentiellement domestique à usage culinaire souvent sans décors ou à décors géométrique simple, ciselée ou peinte à l'aide de teintes naturelles de couleur marron.
Production féminine, elle fait partie des tâches domestiques quotidiennes de la femme dans cette région.
Le travail du cuir : Comme en témoignent les tanneries de Tétouan qui pourraient dater du XVème siècle, le travail du cuir est aussi ancien dans cette ville. La fabrication de babouches, de ceintures, de sacs et autres objets en cuir était très florissante durant les siècles passés.
La broderie Tétouanaise (Taajira et Ghorza) : constitue l'une des broderies les plus originales du Maroc. Elle tient son origine, de l'art turc dont elle garde encore certains caractères de style et de motifs. Mais la broderie de Tétouan porte aussi nettement l'influence andalouse introduite par les émigrés andalous au XVème siècle.
le Musée ethnographique de Tétouan propose également les aspects culturels et ethnographiques de la ville et de sa région selon deux thématiques essentielles : vie publique et vie privée.

mardi 4 septembre 2007

Tanger, La Kasba de Ghaylan

La Kasba de Ghaylan est située sur la route de Malabata, sur la rive droite de Oued al Halk, à environ 2.5 Km à l’Est de la médina de Tanger.
La Kasbah fût construite en 1664 par al Khdar ou al Khadir Ghaylan, pour mener la guerre sainte contre les Anglais qui occupaient la ville de Tanger de 1662 à 1684.
Cette forteresse est protégée par deux remparts et des tours barlongues et semi-circulaires percés au nord par une porte monumentale, défendue de part et d’autre par deux bastions saillants.

mercredi 4 juillet 2007

Chefchaouen, Les reliefs


La Province de Chefchaouen se situe sur la chaîne rifaine. Les montagnes, d'une structure géologique relativement récente, sont formées de couches siliceuses et calcaires très accidentées avec des sommets dépassant parfois 2000 m
La ville de Chefchaouen se situe à 600 m d'altitude.


On distingue dans cette Province trois variétés de climat :
• La zone montagneuse au climat typiquement méditerranéen, pluvieux et froid en hiver et doux en été. Les précipitations y sont les plus importantes et varient entre 800 et 1.400 mm/an atteignant parfois 2.000 mm/an avec des chutes de neige.
• Un climat semi-aride qui domine la zone côtière avec des précipitations qui varient entre 300 et 400 mm/an.


• La zone Sud est caractérisée par un climat humide en hiver et sec en été avec des précipitations oscillant entre 900 et 1.300 mm/an.
Ces fortes précipitations, conjuguées aux caractéristiques morphologiques du terrain, exposent cet espace rifain au phénomène de l'érosion et de l'éboulement. Ainsi, la perte du sol est estimée à une moyenne annuelle de 3.500 tonnes par km2, soit la plus forte perte à l'échelle nationale.

lundi 4 juin 2007

Marrakech, le quartier de Guéliz


Crée dans les années 1920, sous le Protectorat, pour loger dans ses villas les familles des français et européens.
Guéliz demeure aujourd’hui encore un quartier résidentiel aux larges avenues.
Il s’étend à l’ouest et au nord de la médina, jusqu’aux pieds de du djébel Guéliz, la montagne d’où l’on extrayait le grès schisteux qui servait à l’édification des principaux monuments de la ville.

vendredi 1 juin 2007

Tiznit, la Médina


Les remparts de 7 km de long et 8 m de haut sont flanqués de 56 tours et percés de cinq portes.
Les 5 portes : Bab Aglou, Bab el Khemis, Bab Targa, Bab el Maader et Bab Oulad Jerrar furent réalisées dans la plus pure tradition Alaouite et rappellent très fortement celles de la ville d’Essaouira.

mardi 8 mai 2007

Tiznit, histoire de la ville


La fondation de Tiznit remonte à 1882 après l’expédition militaire du sultan Hassan I dans la région du Sous.
Le besoin de créer Tiznit fut dicté par la volonté de planter un poste militaire afin de contrôler l’arrière pays, et de parer à toute pénétration européenne depuis l’atlantique.
Comme tous les grands ouvrages défensifs du Maroc, l’enceinte de Tiznit fut élevée selon le modèle des fortifications des villes marocaines.
L’intérieur de la ville offre l’aspect d’un tissu traditionnel répartie selon des quartiers. Les maisons sont aussi de type traditionnel et rappellent, pour certaines
demeures, les grands riads de Marrakech. Parmi les monuments qui caractérisent la ville de Tiznit on trouve le palais du Khalifa (Qasr el khalifi) qui abritait le représentant du Sultan, la place du Méchoir et la grande mosquée.

jeudi 3 mai 2007

Asilah, Dchar Jdid ou l'antique Zilil

Le site de Dchar Jdid est situé à 13 Km au nord-est de la ville d'Asilah et à l’est du village de Had el Gharbia.
Entre 33 et 25 av. J.-C., l’empereur Auguste y installa une des trois colonies romaines de Maurétanie occidentale, Iulia Constantia Zilil.
Les fouilles archéologiques ont permis de dégager des quartiers d’habitation, un grand temple, un ensemble thermal, une imposante citerne à quatre compartiments, alimentée par un aqueduc en partie souterrain, sera construite pour l'alimenter en eau, postérieurement à Hadrien.
La création la plus spectaculaire est celle d'une église paléochrétienne, à
trois nefs, pourvue d'un baptistère et de diverses annexes, près de la porte ouest de l'enceinte, unique monument de cette catégorie dégagé en Maurétanie Tingitane.
La ville fut détruite au début du Vème s. mais la date de l’arrêt définitif de l’occupation du site n’est pas encore déterminée.


lundi 30 avril 2007

Location Quad Maroc





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