lundi 22 octobre 2007

Chefchaouen, les septes portes

Chefchaouen, que Charles Foucaud a visité et dont il a parlé avec lyrisme, demeure un paradis caché derrière ses montagnes et ses multiples portes. Cette paisible petite ville se caractérise par ses 7 portes, qui constituaient de véritables obstacles contre l'invasion étrangère:
- Bab Al Ain: passage obligé entre le centre actuel de la ville et la médina.

- Bab Souk: c'est la plus grande et la plus haute porte de la ville.

- Bab Al Mahrouk (son nom rappelle qu'elle fut brûlée, jadis, par des tribus rebelles).

- Bab Al Onsar: c'est la porte qui mène à la source de Ras El Ma ("Onsar" = source).

- Bab Sabanines.

- Bab Al Hammar.

- Bab El Mellah: c'est une entrée pour le quartier des juifs qui habitèrent la ville.

vendredi 5 octobre 2007

Taroudant, présentation de la ville


Entourée par de magnifiques murailles crénelées de terre rouge et par les cimes enneigées du Haut Atlas, Taroudant est la ville de marché berbère typique, qui n’a guère changé depuis des siècles.
C’est son éloignement qui a permis à Taroudant de devenir le refuge des princes rebelles désireux de défier le pouvoir, tout en étant une proie convoitée par les tribus du Sud. Son âge d’or survint au 16ème siècle avec l’avènement de Saadiens, qui en firent pour un temps leur capitale : grande productrice de canne à sucre, de coton, de riz, d’indigo, elle attire alors les caravaniers. Au 20ème siècle, incorrigible, elle reste un foyer d’agitation contre le pouvoir central : de 1912 à 1913,
Taroudant fut le siège de la vaine résistance d’El Hiba, le « sultan bleu », qui s’était fait proclamer sultan à Tiznit après la signature du traité de Protectorat.
A voir :
Le Tour des Remparts : longs de 7 km, ils entourent la ville, avec d’immenses jardins et vergers situés hors des murs (oliviers géants, eucalyptus, palmiers, grenadiers) ; percée de cinq portes, dont la principale est la majestueuse Bab el Kasba cette muraille date du début du 18ème siècle
Les Souks : quoique moins célèbres et moins importants que ceux de Marrakech, ils comptent parmi les plus animés du Sud Marocain, avec une profusion de choses diverses : bijoux en argent, objets anciens, sculptures de petits objets de pierre (en calcaire assez tendre, gris et rose, typique de cette région appelé « pierre de Taroudant »), tapis, cuivres, fusils (dont les crosses sont parfois de véritables œuvres d’art), peaux de mouton, etc.
Le « Marché Berbère » : c’est le nom du marché quotidien, où l’on y trouve un grand choix d’épices, de légumes, de vêtements et de céramiques (plus animé le dimanche)